GIR 1 : Le degré de perte d’autonomie le plus élevé

Gir 1 Définition, conditions et droits
Droits et Aides

Le GIR[1] 1 est le niveau de dépendance le plus élevé dans la grille AGGIR[4][3][2], qui sert à évaluer l’autonomie des personnes âgées. Quelles sont les conséquences du GIR[1] 1 sur les activités de la vie quotidienne ? Quelles sont les options pour les personnes âgées en GIR[1] 1 ? Comment choisir la meilleure solution d’hébergement pour une personne en GIR[1] 1 ? Voici quelques éléments de réponse pour vous aider à faire face à cette situation.

Grille AGGIR[4][3] : Qu’est-ce que le GIR[1] 1 et comment cela affecte-t-il l’autonomie ?

Les personnes en GIR[1] 1 sont confinées au lit ou au fauteuil, avec des fonctions mentales gravement altérées, et impliquent la présence indispensable et continue d’intervenants.

Le GIR[1] 1 se distingue des autres niveaux de la grille AGGIR[3][4] par le fait qu’il regroupe les personnes qui ne peuvent pas réaliser seules les actes essentiels de la vie quotidienne, appelés variables discriminantes :

  • la cohérence ;
  • l’orientation ;
  • la toilette ;
  • l’habillage ;
  • l’alimentation ;
  • l’élimination ;
  • le transfert.

Les autres niveaux (GIR[1] 2 à 6) tiennent compte également des activités domestiques et sociales, appelées variables illustratives.

Selon les données de la DRESS, en 2020, il y avait environ 1,3 million de bénéficiaires de l’APA en France. Ceux en GIR[1] 1 vivent majoritairement en institution (15 %), plutôt qu’à domicile (2 %).

une personne âgée en GIR est en perte total d'autonomie

Quelles sont les conséquences du GIR[1] 1 sur les activités de la vie quotidienne ?

Le GIR[1] 1 implique une perte totale de l’autonomie motrice et mentale, qui a des répercussions importantes sur les activités de la vie quotidienne.

Perte d’autonomie : Besoins spécifiques des personnes au niveau de dépendance[2] élevé

Les personnes en GIR[1] 1 ont besoin de soins médicaux et paramédicaux réguliers, adaptés à leur état de santé. Ils peuvent être dispensés par des professionnels de santé à domicile ou en établissement.

Les personnes en GIR[1] 1 ont aussi besoin d’un accompagnement humain et matériel permanent pour assurer leur confort, leur sécurité et leur dignité. Cela implique du personnel qualifié, du matériel médicalisé, des dispositifs de surveillance, etc.

Elles nécessitent un logement et un mobilier adaptés à leur perte d’autonomie, qui facilitent les soins et les déplacements.

Risques de complications médicales et psychologiques

Les personnes en GIR[1] 1 sont souvent atteintes de pathologies graves et chroniques, comme la maladie d’Alzheimer[7], la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux, etc. Ces pathologies nécessitent des traitements médicamenteux et non médicamenteux, qui peuvent avoir des effets secondaires.

Elles peuvent aussi souffrir de troubles du comportement et de l’humeur, comme l’agitation, l’agressivité, la dépression[8], l’anxiété, etc. Ces troubles peuvent altérer la qualité de vie de la personne et de son entourage.

Il existe des moyens de prévention et de prise en charge de ces complications, comme la stimulation cognitive, la musicothérapie, la relaxation, etc.

Impacts sur l’entourage familial et social

Les personnes en GIR[1] 1 dépendent entièrement de leurs aidants familiaux ou professionnels. Les aidants familiaux jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien affectif et social avec la personne. Ils assurent aussi une partie des soins et des tâches domestiques.

Cependant, cette charge peut être très lourde et épuisante, tant physiquement que moralement. Les aidants familiaux peuvent rencontrer des difficultés relationnelles et émotionnelles, comme la culpabilité, la frustration, l’isolement, etc.

Il existe des solutions de soutien et de répit pour les aidants, comme les associations, les plateformes d’écoute, les accueils de jour, les hébergements temporaires, etc.

Maintien à domicile[9], EHPAD[5], APA : Quelles sont les solutions pour les personnes âgées en GIR[1] 1 ?

Face à la situation de dépendance[2] extrême d’une personne en GIR[1] 1, les familles doivent souvent se poser la question du choix du lieu de vie.

Avantages et inconvénients du maintien à domicile[9]

Le maintien à domicile[9] permet à la personne de rester dans son environnement familier, ce qui peut être rassurant et apaisant.

Il existe des services et des dispositifs d’aide à domicile[10] qui peuvent faciliter le maintien à domicile[9], comme les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD[11]), les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), les services de téléassistance, etc.

Cependant, le maintien à domicile[9] présente aussi des limites et des risques, comme le coût élevé des aides, l’isolement social, le manque de sécurité, la dégradation du logement, etc.

Caractéristiques des établissements spécialisés

Les établissements spécialisés sont des structures d’hébergement adaptées aux besoins des personnes en GIR[1] 1. Il existe différents types d’établissements, comme les EHPAD[5] (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), les USLD[12] (Unités de Soins de Longue Durée), les UHR[13] (Unités d’Hébergement Renforcé), etc.

Ces établissements proposent des prestations et des équipements spécifiques, comme des chambres médicalisées, des espaces de vie collectifs, des animations, des soins, etc. Ils ont des tarifs variables selon les prestations et les régions et peuvent être financés en partie par l’APA ou d’autres aides.

APA et démarches administratives

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées en perte d’autonomie. Elle peut être versée à domicile ou en établissement. Pour bénéficier de l’APA, il faut être âgé de 60 ans ou plus, résider en France, et être classé en GIR[1] 1 à 4.

Le montant de l’APA dépend du niveau de dépendance[2], des ressources et du coût de la prise en charge. Pour demander l’APA, il faut remplir un dossier et fournir des documents justificatifs.

Comment choisir la meilleure solution d’hébergement pour une personne en GIR[1] 1 ?

Le choix de la meilleure solution d’hébergement pour une personne en GIR[1] 1 n’est pas facile, car il implique de nombreux aspects, qui peuvent être contradictoires ou évolutifs.

Critères à prendre en compte

Avant de faire une demande d’admission en établissement pour une personne en GIR[1] 1, il faut considérer ses besoins, liés à son état de santé, et ses attentes. Vérifiez le confort de la structure, la sécurité, l’ambiance, etc.

La famille doit aussi tenir compte de ses propres ressources et contraintes : budget, proximité, horaires, etc.

Chaque solution présente des avantages et des inconvénients. Il s’agit donc de choisir la plus adaptée, en anticipant l’évolution de la situation.

Sources d’information et les conseils pour comparer les offres

Il existe des organismes et des sites web spécialisés qui peuvent vous informer et vous orienter dans votre choix, comme les CLIC[14] (Centres Locaux d’Information et de Coordination), les MAIA (Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer[7][15]), les sites web comme Annuaire Retraite, etc.

Vous pouvez aussi consulter des conseillers spécialisés qui peuvent vous guider dans le choix d’un établissement spécialisé, et vous renseigner sur leurs caractéristiques, leurs tarifs, leurs disponibilités, etc.

Le GIR[1] 1 est le degré de perte d’autonomie le plus élevé, qui nécessite une prise en charge adaptée et personnalisée. Le choix du lieu de vie d’une personne en GIR[1] 1 dépend de plusieurs facteurs, qui doivent être évalués avec soin. Annuaire Retraite est une source d’informations précieuses, et vous accompagne dans cette décision.

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