La nuit est souvent le moment le plus difficile à gérer lorsqu’un proche âgé perd en autonomie. Les réveils qui se multiplient, l’angoisse de la chute, et une question qui revient chaque soir : comment être sûr qu’il ne lui arrivera rien pendant la nuit ? Face à cette inquiétude, beaucoup de familles hésitent entre plusieurs options de garde de nuit sans savoir ce qui existe réellement. Cet article fait le point sur toutes les solutions possibles, leurs tarifs, les aides et les alternatives selon l’état de santé de votre proche.
Dans quels cas une garde de nuit devient-elle indispensable ?
La garde de nuit intervient généralement lorsque la sécurité, la santé ou l’équilibre de l’aidant sont en jeu. Identifier les bons signaux permet d’agir avant une situation de crise.
Chutes, désorganisation, Alzheimer : signaux d’alerte
Les chutes nocturnes sont fréquentes chez les personnes âgées, notamment lorsqu’elles se lèvent pour aller aux toilettes.
Lorsqu’elles se répètent ou qu’un diagnostic de troubles cognitifs est posé, le risque augmente fortement. Une personne désorientée peut se lever sans aide, oublier son déambulateur ou mal évaluer les obstacles. La nuit devient alors un moment à haut risque.

Troubles du comportement nocturne : errance, agitation
Certaines personnes âgées dorment peu, se lèvent souvent, déambulent ou deviennent anxieuses la nuit. Ces troubles sont fréquents en cas de démence, mais aussi lors de changements de traitement ou d’environnement.
Sans surveillance, l’errance nocturne peut mener à des chutes, des sorties du domicile ou des situations très angoissantes pour la famille.
Retour d’hospitalisation ou convalescence
Après une hospitalisation, même courte, la nuit est souvent un moment critique. Douleurs, effets secondaires des médicaments, faiblesse musculaire ou perte de repères rendent la personne plus vulnérable.
Une garde de nuit temporaire permet de sécuriser cette période transitoire et d’éviter une réhospitalisation.
Aidant épuisé la nuit
Un aidant qui ne dort plus est un aidant en danger. Les réveils répétés, la vigilance constante et l’angoisse nocturne finissent par épuiser physiquement et moralement.
Mettre en place une solution de garde de nuit, même partielle, peut être décisif pour préserver la santé de l’aidant et maintenir le proche à domicile.
Garde de nuit à domicile : quelles solutions existent ?
En 2025, il existe plusieurs formules de garde de nuit, plus ou moins coûteuses, à adapter selon le degré d’autonomie de la personne âgée.
La présence de nuit au domicile du proche âgé
La présence de nuit dite « passive » consiste à faire dormir un intervenant au domicile. Il n’est pas censé intervenir en permanence, mais reste disponible en cas de besoin ponctuel : aide pour se lever, rassurer, prévenir une chute. Cette solution est adaptée lorsque les nuits sont globalement calmes, mais nécessitent d’être sécurisées par un aidant, dans le cas d’un retour d’hospitalisation par exemple.
La présence de nuit n’est pas forcément assurée par des professionnels qualifiés, il peut s’agir d’étudiants en médecine, par exemple.
La garde active de nuit par un auxiliaire de vie[2]
La garde active implique la présence continue d’un professionnel disponible à tout moment de la nuit.
L’auxiliaire de vie[2], parfois un aide-soignant ou un infirmier, aide aux levers, aux changes, à la prise de médicaments, et surveille en continu. C’est la solution la plus sécurisante, mais aussi la plus coûteuse. Elle concerne souvent les situations de dépendance lourde ou de troubles cognitifs sévères, tels qu’Alzheimer.
La garde itinérante : tournées régulières de nuit
Encore peu connue, la garde itinérante repose sur des passages programmés d’un professionnel pendant la nuit. L’intervenant, souvent un SSIAD[3] (services de soins infirmiers) peut intervenir en début et en fin de nuit pour assurer le coucher et le lever du senior ou au cours de la nuit pour vérifier que tout va bien ou pour aider à aller aux toilettes, par exemple.
Cette solution intermédiaire est intéressante lorsque la personne est relativement autonome, mais nécessite des contrôles réguliers, notamment pour prévenir les chutes.
Le tarif dépend du nombre de passages et de la durée des interventions.
La téléassistance avec détecteurs nocturnes
La téléassistance est un outil de prévention et d’alerte. Elle inclut des dispositifs connectés portés sur soi, comme des montres ou pendentifs, capables de détecter automatiquement une chute. D’autres équipements, installés dans le logement, analysent les mouvements nocturnes.
En cas de problème, une alerte est transmise soit à un centre de téléassistance, soit directement à un proche désigné. Ces solutions sont rassurantes, relativement peu coûteuses et simples à mettre en place.
Surveillance de nuit en EHPAD : ce que fait réellement le personnel
Plus rare, l’accueil de nuit en EHPAD permet à une personne âgée, souvent atteinte de troubles cognitifs avancés ou ayant besoin de soins médicaux, d’être accueillie dans un établissement médicalisé.
La personne âgée est accueillie en EHPAD en fin d’après-midi ou en début de soirée. Elle partage le dîner avec les autres résidents, dans un cadre sécurisé et encadré. Elle rejoint ensuite la chambre mise à sa disposition pour la nuit. Le lendemain matin, elle prend son petit-déjeuner au sein de l’établissement avant de regagner son domicile.
Ronde de nuit, sécurisation, gestion des appels
La nuit, la surveillance est assurée principalement par des aides-soignants, parfois en lien avec une infirmière d’astreinte. Leur mission première est de veiller à la sécurité et à l’état de santé des résidents.
Ils effectuent des rondes régulières dans les chambres et les espaces communs afin de repérer toute situation anormale : chute, malaise, crise d’angoisse nocturne ou détresse respiratoire. Ils répondent également aux appels des résidents, notamment pour une aide aux toilettes, un changement de protection ou un besoin de réassurance.
Les interventions sont donc réelles, mais espacées dans le temps, car le personnel veille simultanément sur plusieurs personnes. Il ne s’agit pas d’une présence continue auprès d’un seul résident, comme dans le cas d’une garde de nuit à domicile dédiée.
Spécificités en unité Alzheimer, UVP, UHR[4]
Dans les unités de vie protégées (UVP) et les unités d’hébergement renforcé (UHR[4]), la surveillance nocturne est mieux adaptée aux troubles cognitifs. Les équipes sont formées à gérer l’agitation, l’errance et les troubles du comportement.
Les espaces sont sécurisés pour limiter les sorties à risque, et les rondes sont généralement plus fréquentes. Toutefois, même dans ces unités, il ne s’agit pas d’une surveillance individuelle permanente, mais d’un cadre collectif renforcé.
Cas où une garde individuelle de nuit est possible
Dans certains EHPAD, une garde individuelle de nuit peut être envisagée à la demande de la famille, par exemple en cas de situation médicale très particulière. Cette solution est toutefois exceptionnelle, soumise à l’accord de la direction et au règlement intérieur de l’établissement.
Lorsqu’elle est acceptée, elle est entièrement à la charge de la famille, avec un coût élevé, et reste limitée dans le temps.
Tarifs 2025 : combien coûte réellement une garde de nuit ?
En 2025, il est essentiel de distinguer les solutions à domicile, dont les tarifs sont directement liés au type de garde, et l’accueil de nuit en EHPAD, où la surveillance est intégrée au fonctionnement de l’établissement mais peut parfois entraîner des frais spécifiques.
Combien coûte une garde de nuit à domicile ou en EHPAD ?
La garde de nuit à domicile varie en fonction du dispositif choisi, de la région et du niveau de surveillance.
| Solution | Tarif moyen | Pour qui ? |
| Présence de nuit passive | 80 à 120 € / nuit | Personne relativement autonome, nuits calmes, besoin de sécurité sans intervention fréquente |
| Garde de nuit | 150 à 300 € / nuit | Personne très dépendante, chutes fréquentes, besoin d’aide régulière ou troubles cognitifs importants |
| Garde itinérante | 20 à 50 € par passage | Senior autonome, mais à risque, nécessitant des contrôles nocturnes sans présence continue. Retour d’hospitalisation |
| Téléassistance | 20 à 50 € / mois | Personne encore autonome, sans errance nocturne, capable d’utiliser un dispositif connecté |
| Accueil de nuit en EHPAD | 90 € à 145 € la nuit | Personne qui nécessite une surveillance attentive, après une hospitalisation ou durant l’absence de l’aidant |
Y a-t-il des frais supplémentaires pour une surveillance de nuit en EHPAD ?
Lorsqu’une personne est accueillie uniquement la nuit en EHPAD, il n’existe pas de tarif spécifique. En pratique, le coût se rapproche de celui d’un séjour temporaire, soit environ 90 à 145 € par nuit en 2025, selon l’établissement, le niveau de dépendance et les services inclus.
Toutefois, certaines situations peuvent nécessiter une attention renforcée, par exemple en cas d’agitation nocturne, de chutes répétées ou de risques médicaux particuliers. Dans ces cas précis, l’établissement peut proposer ou la famille peut demander des aménagements spécifiques, comme des passages plus fréquents ou une présence accrue du personnel.
Lorsqu’un dispositif exceptionnel est accepté, il peut donner lieu à un surcoût, variable selon l’établissement, la durée et les moyens mobilisés.
À lire aussi : Quel est le prix moyen d’un EHPAD par mois ?
Quelles aides financières en 2025 pour réduire le coût d’une garde de nuit ?
Bonne nouvelle : plusieurs aides peuvent être mobilisées pour financer une garde de nuit, notamment à domicile.
L’APA à domicile ou en EHPAD
L’Allocation personnalisée d’autonomie est destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie, classées en GIR[5] 1 à 4. Son montant est calculé par le département en fonction du niveau de dépendance, des besoins évalués à domicile ou en établissement et des ressources de la personne.
À domicile, l’APA finance un plan d’aide personnalisé, pouvant inclure des interventions la nuit.
En EHPAD, l’APA prend en charge tout ou partie du tarif dépendance, mais pas le tarif hébergement. Le reste à charge dépend du GIR[5] et des revenus.

Les avantages fiscaux
À domicile, les dépenses liées à la garde de nuit et plus largement à l’aide à domicile[6] ouvrent droit à un crédit d’impôt[7] de 50 %, dans la limite de 15 000 € par an. Ce crédit est accordé y compris aux personnes non imposables, sous forme de remboursement. Il s’agit d’un levier important pour réduire le coût réel d’une présence de nuit ou d’une garde active.
En EHPAD comme en résidence senior, les frais d’hébergement permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt de 25 %,[7] dans la limite de 10 000 € de dépenses par an, soit une réduction maximale de 2 500 €. Les aides perçues doivent être déduites des montants déclarés.
Le CESU préfinancé
Le CESU préfinancé est un moyen de paiement accordé par certains employeurs, caisses de retraite ou mutuelles. Il permet de régler tout ou partie des frais de garde de nuit à domicile. Sa valeur vient en déduction directe des sommes à payer, réduisant immédiatement le reste à charge.
Depuis le 1er janvier 2025, le montant maximum de l'aide financière pouvant être versée en CESU préfinancé a été revalorisé, de 2 421 euros à 2 540 euros.
Les aides des caisses de retraite
Les caisses de retraite peuvent proposer des aides financières ponctuelles pour soutenir le maintien à domicile[8], notamment après une hospitalisation ou en cas de fatigue de l’aidant. Ces aides prennent souvent la forme de forfaits temporaires, cumulables avec l’APA et le crédit d’impôt[7].
La PCH et les cas particuliers
La Prestation de compensation du handicap peut être accordée si le handicap est reconnu avant l’âge de 60 ans. Elle peut financer des besoins spécifiques la nuit, à domicile ou en établissement, selon la situation. Les règles d’attribution sont distinctes de l’APA et nécessitent une évaluation à part.
Exemples de facturation selon la situation de la personne âgée
Le coût d’une solution de nuit dépend de l’état de santé de la personne et du lieu de prise en charge.
Exemple 1 - Alzheimer avec troubles nocturnes (accueil en EHPAD spécialisé)
Madame L., 82 ans, présente une maladie d’Alzheimer avec errance et agitation la nuit. Sa famille opte pour un accueil uniquement de nuit en unité protégée (UVP) : Madame L. rejoint l’EHPAD en fin d’après-midi et rentre à son domicile le lendemain matin.
Le coût total, entre 105 et 145 € se décompose en :
- tarif hébergement : environ 80 à 120 € par nuit ;
- tarif dépendance : environ 25 € par nuit pour un GIR[5] 1-2.
Une partie de la dépendance peut être prise en charge par l’APA.
Exemple 2 - Retour d’hospitalisation avec garde de nuit à domicile
Monsieur D., 78 ans, rentre chez lui après une hospitalisation. Il est affaibli et risque de tomber la nuit. Sa fille met en place une présence de nuit passive à domicile pendant deux semaines.
La garde est facturée par nuit, avec un intervenant présent au domicile, prêt à intervenir si besoin.
Le coût à la charge de monsieur D. est de 90 à 110 € par nuit. Là encore, l’APA à domicile peut prendre en charge, ainsi que le crédit d’impôt[7]. Le coût réel peut baisser de 40 à 60 € la nuit.
Exemple 3 - Personne âgée à faibles revenus vivant à domicile
Madame R., 85 ans, vit seule avec une petite retraite. Elle se lève souvent la nuit, mais reste globalement autonome. Sa famille cherche une solution sécurisante sans trop de frais.
Mise en place d’une garde itinérante avec passages nocturnes, complétée par un dispositif de téléassistance.
Madame R. doit payer entre 40 à 70 € par mois pour ces services :
- passages de nuit : 20 à 40 € par passage ;
- téléassistance : 20 à 30 € par mois.
En faisant appel aux différentes aides, le reste à charge peut parfois descendre à quelques dizaines d’euros.
Comment choisir la bonne solution ? Scénarios concrets
Il n’existe pas de solution unique valable pour toutes les situations. Le bon choix dépend du niveau de dépendance, de la nature des troubles nocturnes et de la capacité de l’entourage à tenir dans la durée. Ces scénarios reflètent les cas les plus fréquents rencontrés par les familles.
Alzheimer modéré : garde itinérante et détecteurs nocturnes
Lorsque la maladie est encore à un stade modéré, les nuits peuvent être hachées sans pour autant nécessiter une présence permanente. La personne se lève, cherche parfois son chemin, mais reste capable de répondre à une sollicitation.
Dans ce contexte, une garde itinérante, avec des passages programmés au cours de la nuit, combinée à des détecteurs de mouvement ou de chute, permet souvent de sécuriser efficacement le domicile.
Cette solution limite les risques tout en contenant les coûts, et respecte le souhait de rester chez soi.
Alzheimer sévère : présence de nuit passive ou EHPAD spécialisé
Lorsque les troubles cognitifs s’aggravent, les comportements nocturnes deviennent plus fréquents et imprévisibles. L’errance, l’agitation ou l’angoisse rendent la nuit difficile à gérer à domicile.
Une présence de nuit passive peut alors s’imposer pour rassurer et intervenir en cas de besoin. Si la situation devient trop lourde pour la famille ou l’aidant, l’entrée en EHPAD avec unité protégée ou UHR[4] permet d’assurer une surveillance adaptée dans un environnement sécurisé, notamment la nuit.
Personne qui chute fréquemment : garde active de nuit
Chez une personne âgée qui chute régulièrement, notamment lors des levers nocturnes, la priorité est de réagir vite.
La garde active de nuit, avec un professionnel éveillé et présent en continu, est la solution la plus sécurisante. Elle permet d’accompagner chaque déplacement, d’aider aux transferts et d’intervenir sans délai en cas de chute ou de malaise, réduisant ainsi les risques de blessures graves ou de réhospitalisation.
Aidant épuisé : mix garde de nuit et accueil nocturne
Quand l’aidant ne dort plus ou vit dans une vigilance constante, le risque d’épuisement devient réel. Dans ce cas, la meilleure approche consiste souvent à combiner plusieurs solutions. Une garde à domicile certaines nuits, associée à un accueil ponctuel ou à un séjour court en établissement, permet à l’aidant de récupérer sans imposer un changement brutal de lieu de vie à la personne âgée. Ce fonctionnement en relais est souvent plus durable.
Quelles solutions quand la garde de nuit coûte trop cher ?
Le coût d’une garde de nuit peut rapidement devenir difficile à assumer sur la durée. Il existe toutefois des possibilités permettant de maintenir un bon niveau de sécurité, tout en maîtrisant le budget.
Les alternatives efficaces à un coût raisonnable
Un séjour temporaire en EHPAD peut offrir un temps de répit à l’aidant, notamment lors de périodes de fatigue ou après une hospitalisation. En cas de troubles du comportement importants, une UHR[4] est souvent plus adaptée qu’un maintien à domicile[8] coûteux et anxiogène.
Pour les personnes encore autonomes, une résidence autonomie avec téléassistance peut représenter un bon compromis entre indépendance et sécurité nocturne.
Enfin, dans certains territoires, des solutions d’accueil de nuit pour personnes atteintes d’Alzheimer existent, bien qu’elles restent rares et soumises à disponibilité.
Optimiser l’APA pour augmenter le budget « nuit »
Lorsque l’APA est déjà attribuée, elle peut souvent être réajustée. Une aggravation de l’état de santé, des chutes répétées ou une hospitalisation récente justifient une réévaluation du GIR[5].
En échangeant avec l’équipe médico-sociale, il est aussi possible de réorienter le plan d’aide vers les besoins nocturnes, afin de financer davantage d’interventions la nuit sans augmenter significativement le reste à charge.
FAQ
Garde de nuit ou aide à domicile[6], quelle différence ?
La garde de nuit est spécifiquement organisée pour sécuriser la personne pendant la nuit, avec une présence et une surveillance continue. L’aide à domicile[6] classique intervient surtout en journée et ne couvre pas toujours les besoins nocturnes.
À quel moment l’assurance dépendance peut intervenir ?
Une assurance dépendance peut intervenir lorsque la perte d’autonomie est reconnue selon les critères du contrat. Elle peut verser une rente ou un capital utilisable pour financer une garde de nuit, à domicile ou en établissement.
Comment savoir si une garde passive suffit ?
Une garde passive peut suffire si les nuits sont globalement calmes et que les interventions restent occasionnelles.
Peut-on employer soi-même une auxiliaire de nuit ?
Oui, il est possible d’employer directement une auxiliaire de nuit via le CESU, à condition de respecter le cadre légal de l’emploi à domicile. Cette solution demande toutefois de gérer les démarches administratives et les obligations d’employeur.
La famille peut-elle se relayer la nuit légalement ?
Oui, la famille peut se relayer pour surveiller un proche la nuit, sans formalité particulière. En revanche, cette organisation n’ouvre droit à aucune aide financière ni avantage fiscal.






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