Votre parent est de plus en plus dépendant et son maintien à domicile[1] devient chaque semaine plus difficile : des chutes répétées, des pertes de mémoire, des traitements mal suivis, une solitude mal vécue… Vous arrivez à un moment charnière où se pose la question d’un hébergement adapté, mais entre EHPAD, résidence seniors, famille d’accueil ou maison de convalescence, il est difficile de s’y retrouver. Dans cet article, vous trouverez un comparatif complet pour vous aider à décider rapidement, en fonction de la situation réelle de votre parent, de son niveau d’autonomie (GIR[2]), de son état de santé, du degré d’urgence et de votre budget.
Quand le maintien à domicile[1] n’est plus possible : 4 solutions d’hébergement passées au crible
Pour vous aider à y voir clair, voici un tour d’horizon des quatre principales solutions d’accueil pour un parent âgé dépendant, chacune répondant à un niveau d’autonomie, de soins et de durée de prise en charge bien différent.
EHPAD : un établissement médicalisé 24h/24
Un EHPAD est un lieu médicalisé capable d’accueillir des personnes ayant perdu une autonomie importante.
Soins, assistance pour les actes de la vie quotidienne, accompagnement la nuit, repas, sécurité : tout est organisé pour répondre au plus près des besoins de chaque résident.
L’hébergement peut être définitif ou temporaire, par exemple en sortie d’hôpital ou pour faciliter la transition avant un placement permanent.

Résidence seniors : pour les personnes âgées encore autonomes
Une résidence seniors, ou résidence services, propose des appartements ou des studios, en location, pour des personnes encore relativement autonomes. Certains services sont à la carte, tels que la restauration, le ménage ou la participation aux animations.
Ce type de structure n’est pas médicalisé : pas de présence infirmière 24/7 et pas d’aide pour la toilette ou les soins. Elle convient à des personnes souhaitant conserver leur indépendance tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé.
Famille d’accueil agréée : un accompagnement quotidien par des personnes formées aux besoins des seniors
La famille d’accueil agréée permet à une personne âgée de vivre au domicile d’un accueillant formé et contrôlé par le département.
La formule est très conviviale : l’accueillant héberge généralement 1 à 3 personnes maximum, ce qui garantit une attention individualisée.
Le senior partage la vie du foyer et reçoit une aide quotidienne pour les repas, les déplacements et l’hygiène simple. C’est une solution intermédiaire entre le maintien à domicile[1] et l’EHPAD : plus chaleureuse et souple qu’un établissement, mais adaptée aux personnes qui ne peuvent plus vivre seules.
Maison de convalescence ou SSR : des soins de rééducation temporaire
Les maisons de convalescence ou structures SSR (Soins de suite et de réadaptation) sont des solutions temporaires destinées à la rééducation et au rétablissement après une hospitalisation.
Elles offrent des soins, des séances de kinésithérapie[4] ainsi qu’une surveillance médicale. Elles ne sont pas pensées comme un hébergement définitif. Elles ont pour but de permettre aux seniors de retrouver suffisamment d’autonomie pour rejoindre leur domicile ou un établissement spécialisé comme l’EHPAD.
| À quoi ça correspond ? | Pour qui ? | |
| EHPAD | Établissement médicalisé, soins 24/24, aide à la toilette, repas, déplacements, sécurité renforcée | Personnes dépendantes (GIR[2] 1–4), ayant besoin d’aide quotidienne ou de soins réguliers |
| Résidence seniors | Logement autonome avec services à la carte (restauration, ménage, animations). Pas de médicalisation | Personnes autonomes (GIR[2] 5–6) souhaitant confort, sécurité et sociabilité |
| Famille d’accueil agréée | Hébergement chez un accueillant agréé, dans un cadre familial (1 à 3 résidents), aide quotidienne non médicalisée | Personnes en perte d’autonomie légère à modérée, ne pouvant plus vivre seules, mais ne relevant pas encore d’un EHPAD. |
| Convalescence/SSR | Séjour médical temporaire après hospitalisation : rééducation, soins, surveillance | Personnes sortant de l’hôpital, ayant besoin de rééducation avant un retour à domicile ou en structure |
Les 6 critères décisifs pour faire le bon choix pour votre proche âgé
Pour orienter votre décision en toute confiance, voici les six critères essentiels à analyser. Ensemble, ils permettent d’identifier rapidement la structure réellement adaptée à la situation de votre parent.
Degré d’autonomie (GIR[2])
L’autonomie d’une personne est évaluée par la grille AGGIR[6][5]. Les personnes en GIR[2] 5-6 sont quasiment autonomes, celles en GIR[2] 1-2 très dépendantes. Le choix de l’établissement dépend essentiellement de cette classification :
- en GIR[2] 5-6 : résidence seniors ou famille d’accueil ;
- en GIR[2] 3-4 : famille d’accueil ou EHPAD selon l’environnement et les besoins ;
- en GIR[2] 1-2 : EHPAD quasi indispensable, voire USLD[7] si très dépendant et besoin de soins lourds.
Besoins de soins : nursing, médicaments
Si la personne nécessite des soins réguliers tels que la toilette, l’aide à l’habillage, la prise de médicaments ou encore une surveillance la nuit, un EHPAD s’impose.
Les résidences seniors n’offrent pas ces services, et la famille d’accueil dépend de l’expérience de l’accueillant. En postopératoire ou convalescence, un SSR peut dépanner temporairement, mais ne remplace pas un suivi long terme.
Sécurité : chutes, déambulation, risques domestiques
Si votre parent présente un risque élevé de chutes, des épisodes de déambulation, des troubles cognitifs ou des oublis fréquents, la question de la sécurité devient centrale.
L’EHPAD permet de prévenir les accidents grâce à :
- un personnel présent 24h/24 ;
- des espaces sécurisés ;
- une surveillance de nuit ;
- des protocoles en cas d’urgence.
La famille d’accueil peut convenir lorsque la personne conserve un certain repère dans l’espace et que l’accueillant est formé, disponible et habitué à la perte d’autonomie. Toutefois, la vigilance y reste plus basique, avec un niveau de surveillance plus variable selon les foyers.
Les résidences seniors, elles, ne sont pas adaptées en cas de risques importants, car elles ne proposent pas de surveillance continue.
Projet de vie et sociabilité
Le bon choix dépend aussi de ce que votre parent souhaite au quotidien : conserver un logement privé, participer à des activités, bénéficier d’un cadre familial, ou retrouver une dynamique sociale.
Les résidences seniors sont idéales pour des personnes autonomes qui recherchent à la fois du confort et du lien social.
La famille d’accueil offre un environnement chaleureux, avec une présence rassurante et une vie plus intime.
L’EHPAD, quant à lui, propose aussi des animations, mais avec un rythme plus institutionnel, adapté aux capacités de chacun.
Le SSR n’a pas vocation à créer un « projet de vie » : il s’agit d’une étape médicale temporaire.
Budget et aides : reste à charge et dispositifs mobilisables
Le budget influence fortement le choix entre les différentes structures, car chaque solution implique un niveau de services et d’accompagnement différent.
L’EHPAD reste généralement la formule la plus complète et donc la plus coûteuse, tandis que la famille d’accueil ou la résidence seniors peuvent offrir des alternatives plus accessibles selon le degré d’autonomie.
Les aides disponibles varient aussi selon la situation : certaines couvrent partiellement la dépendance, d’autres soutiennent l’hébergement ou l’accompagnement au quotidien. L’essentiel est d’évaluer le reste à charge réel après aides potentielles, car il peut modifier l’option qui semblait la plus adaptée.

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Délais et disponibilité : urgence, proximité avec la famille
Les délais pour obtenir une place peuvent orienter le choix, surtout en sortie d’hôpital ou lors d’une perte d’autonomie soudaine.
Les EHPAD sont parfois saturés, selon les régions, et nécessitent une anticipation, même si certains proposent un accueil d’urgence, lorsque c’est nécessaire.
La famille d’accueil ou les résidences seniors offrent souvent une disponibilité plus rapide, utile en situation d’urgence.
Les SSR exigent une orientation médicale et ne peuvent prolonger le séjour au-delà de ce que nécessite l’état de santé.
La proximité géographique de la famille reste aussi un élément clé pour maintenir les visites et le soutien affectif.
| Critères | EHPAD | Résidence seniors | Famille d’accueil | SSR |
| Autonomie | GIR[2] 1-4 | GIR[2] 5-6 | GIR[2] 3-6 | Temporaire |
| Médicalisation | Encadrement médical complet 24h/24 | Pas de soins ni de surveillance médicale | Aide du quotidien, mais pas de soins infirmiers structurés | Soins médicaux et de rééducation sur une durée limitée |
| Sécurité | Cadre sécurisé avec présence permanente, adapté aux chutes et aux troubles cognitifs | Sécurité légère, non adaptée aux troubles de l’orientation | Sécurité domestique, dépendante de la vigilance de l’accueillant | Environnement sécurisé durant la période de soins, mais non prévu pour un long séjour |
| Projet de vie et sociabilité | Activités encadrées, mais rythme institutionnel | Très favorable à la vie sociale et à l’indépendance | Cadre familial, convivial, avec un accompagnement personnalisé | Solution centrée sur la rééducation, sans projet de vie durable |
| Budget et aides | Coût élevé mais possibilités d’aides selon la dépendance et les ressources | Budget variable selon les services choisis, aides limitées | Solution généralement plus abordable, avec aides possibles selon les départements | En grande partie prise en charge durant la période de soins, mais temporaire |
| Délais &[3][8]; disponibilité | Délais variables, parfois longs selon les régions | Entrée souvent possible rapidement | Disponibilités plus souples selon les accueillants | Accès rapide, mais durée limitée liée au parcours hospitalier |
Combien ça coûte vraiment ?
Voici un panorama 2025 des coûts et prises en charge selon la solution choisie.
EHPAD : hébergement + dépendance + soins
Le coût moyen national d’un séjour en EHPAD en 2025 est d’environ 2 241 € par mois, en chambre seule :
- le tarif hébergement correspond à environ 70 % de la facture, il est à la charge du résident et varie en fonction des prestations incluses ou en option ;
- le tarif dépendance, compensé en partie par l’APA, s’ajoute à la facture. Il varie en fonction du GIR[2], en moyenne, par mois : 20,86 € pour un GIR[2] 1-2, 13,23 € pour un GIR[2] 3-4 et 5,61 € pour un GIR[2] 5-6 ;
- les soins n’apparaissent généralement pas sur la facture, car ils sont pris en charge par l’Assurance maladie, sauf exceptions.
À Paris ou dans les zones chères, les tarifs grimpent : certaines maisons de retraite facturent de 4 000 à 7 700 €/mois.
Le reste à charge (après aides) peut encore atteindre plus de 2 000 € pour de nombreuses familles.
Résidence seniors : loyer + charges + services à la carte
Le coût d’hébergement en résidence senior varie fortement selon la localisation, le standing et les services proposés.
En 2025, comptez en moyenne entre 1 000 € et 1 800 € par mois pour un studio ou un deux-pièces avec services de base.
Cela peut vite grimper au-delà des 3 000 € mensuels lorsque la résidence propose des prestations haut de gamme. Cela reste, néanmoins, souvent moins élevé qu’un EHPAD médicalisé, surtout si l’autonomie est maintenue.
Certaines aides, comme l’APL, l’APA ou le crédit d’impôt[9] pour l’emploi d’un service à domicile, peuvent faire nettement diminuer la facture.
Famille d’accueil : forfait/jour + rémunération accueillant + frais annexes
Le coût du séjour en famille d’accueil est généralement plus accessible qu’un EHPAD (jusqu’à 50 % de moins), car il repose sur un forfait qui regroupe le salaire de l’accueillant, le logement et les frais d’entretien (repas, électricité, vie courante).
Ce tarif est encadré par la loi et fixé librement avec l’accueillant, mais il dépend de trois éléments :
- le niveau d’autonomie ;
- les prestations fournies ;
- les ressources de la personne, qui influencent les aides mobilisables.
Au final, le reste à charge est souvent modulé par des aides comme l’APA ou la PCH.
Le tarif moyen constaté oscille entre 1 200 et 1 800 € par mois.
Maison de convalescence/SSR : ce qui est pris en charge, ce qui ne l’est pas
Les séjours en SSR sont généralement pris en charge par l’assurance maladie ou l’assurance hospitalisation, mais uniquement pour quelques semaines à quelques mois, pas comme solution d'hébergement à long terme.
Les coûts sont donc, pour l’utilisateur, souvent réduits voire nuls, selon la prise en charge de la mutuelle.
Exemples : 6 profils, 6 décisions
Voici quelques scénarios concrets et la solution la plus adaptée selon les critères.
1. Retour d’hôpital après une chute et un séjour en orthopédie : maison de convalescence ou SSR puis EHPAD temporaire si besoin
Mme A, 85 ans, vient de subir une fracture de la hanche et sort de chirurgie orthopédique. Elle a besoin de rééducation, de kinésithérapie[4], d’une surveillance médicale rapprochée et d’un accompagnement pour retrouver ses capacités. Un séjour en SSR est donc indispensable pour sécuriser le rétablissement.
Si l’autonomie ne revient pas suffisamment pour un retour à domicile, un EHPAD temporaire peut prendre le relais le temps d’évaluer les besoins réels. Si la dépendance s’installe, l’entrée en EHPAD permanent devient alors la solution la plus stable et sécurisée.
2. Dépendance modérée, besoin de sécurité et d’assistance pour les repas : EHPAD ou famille d’accueil selon budget et localisation
M. B, 82 ans, en GIR[2] 3, éprouve des difficultés à préparer ses repas et se sent de plus en plus instable. Il a besoin d’un encadrement rassurant et d’une aide régulière pour éviter les chutes et assurer une alimentation correcte. L’EHPAD offre un environnement sécurisé avec une aide quotidienne et des soins adaptés.
Cependant, si le budget ou la proximité géographique limitent les possibilités, une famille d’accueil agréée constitue une excellente alternative.
3. Autonomie globale, mais isolement et besoin de services : résidence seniors
Mme C, 78 ans, reste globalement autonome (GIR[2] 5), mais souffre d’un fort sentiment d’isolement depuis le décès de son mari. Le quotidien lui pèse, même si elle n’a pas besoin de soins spécifiques.
Une résidence seniors lui permettrait de conserver son indépendance tout en bénéficiant de services pratiques tels que la restauration, le ménage et les animations.
Ce type de structure apporte un cadre rassurant, dynamique et convivial, idéal pour préserver son autonomie, rompre l’isolement et retrouver un rythme de vie stimulant.
4. Handicap moteur avec soins légers : famille d’accueil si environnement adapté, sinon EHPAD
M. D, 80 ans, présente un handicap moteur qui complique ses déplacements, mais il reste lucide et autonome pour la plupart de ses décisions. Il a besoin d’une aide ponctuelle pour les courses, les repas ou les transferts, sans nécessiter un suivi médical permanent.
Si une famille d’accueil disposant d’un environnement adapté (plain-pied, salle de bain accessible, aidant expérimenté) est disponible, cette option offre un cadre très humain et sécurisant. Sinon, l’EHPAD constitue une solution plus structurée, capable de garantir assistance et sécurité en continu.
5. Forte dépendance et soins continus : EHPAD voire USLD[7] si très lourd
Mme E, 88 ans, est en GIR[2] 1, ce qui signifie une dépendance très lourde avec un besoin d’aide totale pour la toilette, l'habillage, les repas, les déplacements, et une surveillance médicale régulière. Son maintien à domicile[1] n’est plus possible sans dispositifs complexes et coûteux.
Un EHPAD est la solution la plus adaptée, car il offre un accompagnement 24h/24 et une équipe soignante, capable de répondre à tous ses besoins. En cas de pathologie très lourde ou de soins constants, une USLD[7] peut même être envisagée.
6. Aidant épuisé, besoin de répit : EHPAD temporaire ou accueil de jour
Lorsque l’aidant familial est à bout, physiquement ou moralement, il devient difficile de continuer à accompagner le proche sans mettre sa propre santé en danger. Un accueil temporaire en EHPAD peut offrir quelques jours ou semaines de répit, tout en garantissant sécurité et prises en charge adaptées pour la personne âgée.
L’accueil de jour peut également être une solution : il soulage l’aidant quelques journées par semaine tout en stimulant la personne accueillie. Ce temps de pause permet de se réorganiser et d’éviter l’épuisement.
Aides financières : ce que vous pouvez mobiliser selon la solution
Avant de choisir une structure, il est essentiel d’identifier les aides financières auxquelles votre parent peut prétendre, car elles influencent fortement le reste à charge.
- L’APA peut couvrir une partie de la dépendance en EHPAD en fonction du niveau de GIR[2] attribué ;
- L’ASH (Aide sociale à l’hébergement) peut intervenir quand les ressources sont modestes pour couvrir tout ou partie des frais ;
- La PCH (Prestation de compensation du handicap) peut être attribuée aux personnes dont le handicap a été reconnu avant 60 ans ;
- Certaines réductions fiscales ou aides au logement peuvent s’ajouter, selon la situation.
Il peut être judicieux de demander une réévaluation du GIR[2] si l’état de santé change, cela peut ouvrir droit à plus d’aide.
Démarches et délais : comment s’y prendre pour trouver rapidement une solution d’hébergement cohérente avec les besoins du senior ?
Une fois la solution envisagée, il reste à avancer concrètement : constituer les dossiers, contacter les bons interlocuteurs et évaluer les délais. Cette étape peut sembler complexe, mais en suivant quelques démarches clés, vous pouvez trouver rapidement une structure réellement adaptée aux besoins de votre parent.
Les documents à réunir pour ne pas perdre de temps
Selon la solution choisie, certains documents seront indispensables pour accélérer l’entrée en établissement.
Pour un EHPAD, vous devez remplir le dossier unique et l’accompagner :
- d’un certificat médical ;
- de justificatifs de ressources ;
- d’une copie de la pièce d’identité et du livret de famille.
Pour une famille d’accueil, il faut un contrat d’accueil, la convention agréée et l’assurance responsabilité civile.
Pour une résidence seniors, les pièces ressemblent à celles d’une location : bail, justificatifs de revenus et parfois des garanties.
Anticiper ces documents permet de réduire considérablement les délais d’admission.
Avoir les bons contacts pour avancer rapidement
Après une hospitalisation, l’assistante sociale est votre meilleur point de départ : elle évalue les besoins et oriente vers les structures disponibles.
Le CCAS ou le CLIC[11][10] de votre territoire peuvent également vous accompagner dans les démarches et les dossiers d’aides.
Enfin, la plateforme ViaTrajectoire facilite l’envoi de demandes d’admission en EHPAD. Ces interlocuteurs vous guident vers les options cohérentes avec la situation de votre parent.
Tester avant de s’engager : une étape utile pour valider le choix d’hébergement
Séjour temporaire en EHPAD, période de convalescence en SSR ou quelques journées en accueil de jour, si vous hésitez entre plusieurs solutions, il est généralement possible de « tester » avant de décider.
Pour une résidence seniors, opter pour un bail facilement résiliable permet d’évaluer le lieu sans engagement long terme. Ces essais offrent une vision concrète du quotidien et aident à faire un choix serein.
FAQ
Quelle est la différence entre EHPAD et résidence seniors ?
Un EHPAD est une structure médicalisée, avec soins 24h/24 et aide aux actes de la vie quotidienne. Une résidence seniors propose un logement autonome avec des services à la carte, sans soins ni surveillance continue.
La famille d’accueil peut-elle remplacer un EHPAD ?
Oui, pour une personne en perte d’autonomie légère à modérée, la famille d’accueil peut être une alternative chaleureuse et plus accessible. En revanche, elle ne remplace pas l’encadrement médical continu d’un EHPAD.
Convalescence/SSR : est-ce un hébergement ?
Non, un SSR est une structure médicale temporaire destinée à la rééducation après hospitalisation. Ce n’est pas une solution d’hébergement durable, elle doit être suivie d’un retour à domicile ou d’une orientation vers une autre structure.
Comment choisir selon le GIR[2] et l’état de santé ?
Plus le GIR[2] est faible (GIR[2] 1-2), plus la prise en charge doit être médicalisée, ce qui oriente vers l’EHPAD ou, parfois, une USLD. Les GIR[2][7] élevés (GIR[2] 5-6) permettent d’envisager une résidence seniors ou une famille d’accueil.
Peut-on tester via un accueil temporaire avant de s’engager ?
Oui, la plupart des EHPAD proposent des séjours temporaires pour quelques jours ou semaines, ou un accueil de jour. Certaines résidences seniors et familles d’accueil offrent aussi des formules d’essai ou des contrats courts.
Qui décide de l’orientation ?
Le médecin ou l’hôpital évalue les besoins médicaux et recommande un type de structure. La décision finale revient à la famille et à la personne concernée, en fonction des disponibilités et du projet de vie.






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